« On ne peut pas laisser un homme mourir »: deux amis sauvent la vie d’un cycliste qui avait arrêté de respirer à Carcès

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Partir en goguette, pour un week-end dans le Verdon: voilà quel était le projet de ces deux amis. Mais au détour d’un virage, la joyeuse virée a pris une tout autre tournure.

Sur un des côtés de la route, la RD13 qui entre dans Carcès, un cycliste, à terre, semble en difficulté. Les deux amis s’arrêtent, et ils vont lui sauver la vie.

« Au départ, on s’est arrêtés pour l’aider à se relever, raconte la femme qui souhaite, comme son ami, rester anonyme. On pensait qu’il était tombé, juste à l’instant, et qu’il n’aurait besoin que d’un petit coup de main. Mais très vite, mon ami se rend compte que quelque chose cloche. »

Consciente d’abord, la victime présente des signes qui alertent.

« Je me suis mis en off« 

« Il nous disait de ne pas nous inquiéter, mais d’un coup, il a arrêté de respirer. Il est devenu tout bleu, presque violet, les yeux grands ouverts. »

Choqué, le sauveteur n’a toutefois pas hésité: « Je me suis mis en off: je n’avais plus peur, plus de stress. Il fallait juste sauver cet homme. »

Formé aux gestes de premiers secours lors de la journée défense et citoyenneté, puis dans le cadre de son travail, et peut-être sensibilisé par sa mère qui travaille au Samu, il réalise un massage cardiaque. « C’est une chose de le faire en formation, sur un mannequin. Mais là, c’était différent. »

Pendant ce temps, la femme appelle les secours. « Les pompiers, au téléphone, puis le Samu, nous ont aidés. Ils nous disaient quoi faire, quels gestes réaliser. Le rythme des battements par exemple. »

Le cycliste revient à lui. Pas longtemps: « Il a fait une rechute, nous l’avons à nouveau réanimé », poursuit le sauveteur, rejoint par un autre automobiliste s’étant arrêté.

Des formations existent

Les secours arrivent, enfin. « Je n’ai plus eu la notion du temps », raconte la femme qui était au téléphone. Une chose est sûre: la victime était de nouveau consciente au moment de l’arrivée des pompiers.

« Notre véhicule gênait, notamment pour l’atterrissage de l’hélicoptère, on a dû partir, explique celui qui a réalisé le massage cardiaque. Ce n’est que les jours suivant que j’ai appris que le cycliste avait été opéré, avec succès. »

Si l’histoire se termine bien, c’est parce qu’une voiture s’est arrêtée. C’est parce qu’un jeune homme, formé aux gestes de premiers secours, n’a pas hésité. « On ne peut pas laisser un homme mourir. » Encore faut-il savoir quoi faire.

Les possibilités de se former sont nombreuses: dans les centres de sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge et de la Protection civile, des formations sont ouvertes à partir de l’âge de 10 ans. Pensez-y!

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