Parti de Menton (Alpes-Maritimes), mardi 10 septembre, le pèlerin vovéen Jean-Michel Chougny a parcouru la via Aurelia pour rejoindre Roquefort, vendredi 13 septembre ( notre édition du 20 septembre ).
Il a poursuivi son chemin en bord de mer, dans les bois, et plus souvent sur le bitume. Mandelieu-La Napoule, Théoule-sur-Mer… Samedi 16 septembre, lors d’une longue étape de 33,5 km, « les choses se corsent » : montée puis descente en lacets dans le col de Notre-Dame, où le marcheur se trompe de chemin, avant d’atteindre Saint-Raphaël (Var).
Le lendemain, l’étape vers Le Muy se fait sous la pluie, l’obligeant un moment à se mettre sous un abribus. Le Vovéen évite le chemin de montagne détrempé et longe la Nationale 7, où il est copieusement arrosé par les poids lourds. L’étape suivante l’emmène à Lorgues sous un soleil retrouvé puis, il enchaîne, jeudi 19 septembre, avec « une étape agréable » sur des routes forestières entre les vignes qui le mènent à Carcès.
Chasse au sanglier
Le lendemain, il enchaîne avec une « courte étape » de 17 km jusqu’à Le Va, avant d’attaquer, une grosse étape de 32 km, avec des montées et des descentes dans un sentier souvent très étroit, jusqu’à Saint-Maximin-la-Sainte-Beaume, samedi 21 septembre. Jean-Michel Chougny enchaîne avec une marche très tranquille, mais il a hâte, malgré tout, de sortir du secteur car une chasse au sanglier s’y déroule. Après un arrêt à Pourrières, il change de département pour faire étape à Puyloubier, dans les Bouches-du-Rhône.
Le jour suivant, il décide de ne pas effectuer la montée vers la montagne Sainte-Victoire, ayant des ampoules aux pieds et le temps étant orageux. Il arrive à Aix-en-Provence après une étape de 20 km. Pour sortir de cette grande ville, il prend le bus sur quelques kilomètres, et poursuit jusqu’à Salon-de-Provence sur des chemins blancs, entre forêts de pins et de chênes. Encore 32 km au compteur !
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Avant son dernier jour sur la via Aurelia vers Maussane-les-Alpilles, il longe le canal de Craponne, qui relie la Durance au Rhône. Toujours des montées et des descentes, pour finir sur une ancienne voie de chemin de fer.
Pour cette dernière étape avant le « chemin d’Arles », Jean-Michel Chougny effectue 23 km entre garrigue et pins pour éviter la route très fréquentée. À son arrivée à Arles, son hôte est absent, l’association lui trouve un autre accueil pour la nuit.
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