La perdrix rouge est une espèce en déclin notamment en raison de l’urbanisation. Les perdrix relâchées ont été équipées d’une bague numérotée pour permettre de les recenser.
Une excellente nouvelle pour la biodiversité varoise. 300 perdrix rouges, une espèce actuellement menacées, ont été réintroduites dans la forêt de Carcès en août dernier.
Ces oiseaux ont été conditionnés depuis leur naissance pour craindre l’homme et leurs prédateurs, afin d’adopter un comportement le plus naturel possible qu’une perdrix rouge ayant grandi en milieu sauvage.
L’espèce en déclin depuis les années 70
L’espèce avait quasiment disparu dans le Var, en grande partie à cause de l’urbanisation, mais pas uniquement.
Selon l’ornithologue Luca Stofa, la population de perdrix rouges, appartenant à la famille des phasianidés, avait commencé à décliner dès les années 1970, voire même avant.
« La chasse n’est pas la seule cause de cette régression. Il y a aussi la fragmentation de l’habitat, la pollution génétique et le dérangement lié aux animaux domestiques, » explique-t-il au micro de BFM Var.
Bien que la réintroduction soit perçue comme une bonne chose, le spécaliste reste prudent et indique qu »‘un contrôle ainsi que des mesures sanitaires » devront être pris en compte « pour éviter une dégradation qu’on aurait pas soupçonnée auparavant. »
Un environnement propice à leur épanouissement
Les perdrix rouges ont été relâchées dans un périmètre de 500 hectares autour de la commune de Carcès. Elles évoluent principalement dans des espaces ouverts, comme les garrigues. Pour répondre à ce besoin, la société de chasse a dû agir rapidement en aménageant la forêt et en abattant certains arbres afin de recréer un habitat favorable.
« On ne lâche pas des perdreaux dans le milieu naturel uniquement pour lâcher des perdrix. Il faut d’abord que le milieu soit hyper favorable », explique Jean-Noël Philibert, technicien cynégétique à la fédaration départementale des chasseur du Var, à BFM Toulon Var. Il ajoute: « Ces oiseaux sont des maillons essentiels de la chaîne alimentaire. Comme le lapin de garenne, la perdrix rouge sera une proie préférentielle, ce qui en fait une espèce clé de voûte. »
Pour permettre à l’espèce de se rétablir dans la région, les perdrix rouges, marquées d’un numéro sur leur bague pour faciliter le suivi, seront protégées de la chasse pendant les quatre prochaines années.
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